Traces de Lumière Le poème de la solitude et le chant de l’exil

Lundi 09 décembre 2019 de 11h à 12h sur Radio FM Plus 91fm Montpellier l'émission Traces de Lumière réalisée par Christian Malaplate a pour thème Le poème de la solitude et le chant de l'exil- rediffusion même jour de 20h à 21h

possibilité de l'écouter par internet www.radiofmplus.org

émissions déjà archivées voir le site :

www.radiofmplus.org Traces de Lumière

christian.malaplate@wanadoo.fr

Poème Christian Malaplate

La solitude voyage dans l’infini des nuits

La solitude voyage dans l’infini des nuits,

Parmi les dernières lueurs d’un soleil tacheté d’encre et de corail.

Dans la poussière des rêves, les murmures des morts, ont quelque chose de vivant.

Les ondes humaines courent sans fin dans les couloirs du temps par les méridiens du corps,

Les lieux de culte et les salles d’audience vers la connaissance de l’âme à la lumière de la nature.

La solitude longe le mystère de la naissance continue de l’être, les états multiples de la conscience,

Les illusions de l’imagination, l’étrange sourire du destin et les randonnées vers une terre lointaine.

Sur le chemin des nuages blancs s’élaborent le langage vivant des couleurs et la nature des hautes terres.

Dans le culte des bois sacrés, les pèlerins quêtent l’immortalité, les recettes de jouvence et les fruits de l’éternité parmi les arbres qui soignent le corps et qui éveillent l’âme vers la montagne sacrée.

La solitude invoque le chant incantatoire des nostalgies souveraines.

Elle mange les fleurs de la peur jusqu’aux portes miroitantes de l’angoisse.

Comme un veilleur de lune qui suit des traînées astrales en égrenant les mots,

Toute parole devient saisonnière entre les équinoxes et les solstices.

Elle baptise les voix venues des fonds des âges et le chapelet sans fin des autels messianiques.

La solitude tente d’harmoniser le monde de la nuit pour retrouver l’alliance de vie et de mort.

Elle traverse les mers houleuses de notre âme parmi des rochers déchiquetés et des îles éphémères.

Puis elle s’élance vers les cycles des marées pour ensuite s’étaler tout près des dunes silencieuses.

Dans le livre des jours ordinaires, elle témoigne que la terre est gorgée de parfums humides,

De tempérances aux vertus cardinales, d’herborisations continuelles dans le verdissement des sentiments.