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Tout public
Gratuit
Catherine Gil Alcala
Exposition Dessins Poésie Performances
Du 2 au 26 septembre 2020
Vernissage vendredi 4 septembre 19h
Zoartoïste Samedi 5 septembre 20h performance
vendredi 25 septembre 18h dévernissage
Maison de la Poésie - 6 rue Figuière 84000 Avignon
Exposition du mercredi au vendredi 13h30-18h, samedi 10h-17h
Poésie, théâtre, performance, arts plastiques… Les frontières sont poreuses, les choses, les arts s’interpénètrent…
Pour Catherine Gil Alcala, la poésie est animiste, l'acte de création baigné dans la pensée magique est une initiation introspective, une recréation du langage d'un monde archaïque et nouveau.
Elle fait des compositions à partir du hasard, dessine des paysages-personnages imaginaires qui s'apparentent à des masques d'un théâtre ancestral ou à des êtres mythologiques mi-hommes mi-animaux, esprits qui surgissent dans la transe…
Le théâtre est le lieu de la transe et poésie, chose oubliée, les auteurs de théâtre sont les poètes depuis l'antiquité… Polyphonie des arts… L'exposition de dessins et de poèmes de Catherine Gil Alcala est aussi une forme de théâtre.
Extraits de presse :
Et les rêves accueillent aussi bien le téléphone et le réfrigérateur que « la porte en ogive d’un temple » ou la guerre de Troie. Dans cet univers hétéroclite toutes les métamorphoses sont possibles, celle d’un morceau d’arc-en-ciel en « petit chien bleu », celle d’un homme en « statue de bois », de chaussures bleues en « deux oies blanches ensanglantées », ou de chouettes en fauves. C.N. Jaunet, La Cause Littéraire
Comme Antonin Artaud, Catherine Gil Alcala se glisse dans l'abîme béant de la dualité folle du corps et de l'âme renvoyant à celle du féminin-masculin qui sape la poésie de l'humain pour en ressortir entièrement créatrice. Je recommande vivement la lecture de ce recueil. D. Sahyouni, Le Pan poétique des muses
Oui, nous sommes bien dans un théâtre de chair, dans une création organique dont la langue est le mouvement de macération, qui se trouve en phase avec des forces dionysiaques, ivres, Ménades qui courent et se défont, dans une sorte de tragédie eschylienne. D. Ayres, La Cause Littéraire
Dans le sillage des grands auteurs tragiques – Eschyle, Sophocle, Euripide – , Zoartoïste cherche par le biais de l’émotion cathartique à désamorcer toutes les folies qui menacent. Car ''la mort n’est rien qu’un jeu d’enfant'' et partout ''le monde mythologique jaillit dans la plaie ouverte du traumatisme''. O. d'Harnois, Lectures au Coeur
La créatrice accomplit une sorte de ronde à travers elle-même, où toute fin n’est qu’apparente mais recèle en secret un autre commencement. Cette performeuse met ensuite sa poésie en dessins fugaces et sombres, en mouvement et en gestes. Elle la prolonge en une sorte d’offrande délicieusement illogique devant les spectateurs de son théâtre de l’intériorité. J. Hervé, Recours au Poème