Evénement
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Profil de l'événement
Tout public
Réservation obligatoire
Gratuit
Dans le cadre du Festival Val d'Ille-Aubigné en scène
Textes et paroles d’Eugène Durif, Rémo Gary, Michèle Bernard, Bernard Joyet et Jean-Louis Fouassier
avec Jean-Louis Fouassier : chant, orgue de barbarie, Thierry Bretonnet : accordéon, Jean-Yves Lacombe : contrebasse
À l'heure où l’image de la barbarie ordinaire envahit nos écrans, ce petit orgue qui fut le premier instrument programmable colporte une humanité singulière qui devient de plus en plus étrangère à nos civilisations globalisées. Il fait le lien entre une révolution industrielle dont nous mesurons les conséquences et la révolution numérique que nous venons à peine d’entamer. Dans une société désincarnée, l’homme, soumis à sa propre démesure, se retrouve coupé de ses racines, hors-sol, barbare, comme étranger à lui-même.
À travers la vision marginale d'un chanteur de rues, le spectacle pose la question du rapport de l'homme à son histoire, à ses racines, à son identité, à son chant, qui sont l’expression de sa profonde humanité. Émaillé de chansons, le récit prend la forme d’un monologue poétique, parlé, chanté, rythmé, slamé et accompagné en improvisations musicales. Sur le plateau, un orgue Odin 27 touches à flûtes et à lecture mécanique. Sa dynamique est très efficace, énergique et rythmique. Mais son moteur est un être d’os, de chair et de sang doté d’une âme et d’une paire de poumons. Et il faut bien du cœur aux autres mains pour que vibrent à l’unisson les anches et les cordes.