Evénement
Marieke Hazard Jean-Marie de Crozals Hélène Tallon-Vanerian Violette Guyot
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Réservation obligatoire
Gratuit
Erôs est une des cinq divinités primordiales. C’est dire que sans lui nous n’existerions pas. C’est le plus fort des Dieux, et le plus habile car il rend poète celui qu’il inspire. Aphrodite-Venus, déesse de l’Amour naît de l’écume répandue à la surface de la mer par le sexe de son père, Ouranos, jeté à l’eau par Chronos. Dans la Grèce antique, il existe trois sexes originels : le masculin, produit par le soleil, le féminin par la terre et l’androgyne, composé des deux autres, produit par la lune. Aiguillonnés par le désir amoureux, soleil, terre et lune s’unissent et mettent le monde en mouvement.
Les Dieux nous ont légué l’érotisme, alors quoi de mieux que la poésie pour l’exprimer !
14h – 16h30 Ateliers d’écriture « L’érotisme » avec Marieke Hazard et Jean-Marie de Crozals
Inscription : 06 80 67 65 51 / staheline@free.fr
à partir de 17h Exposition « Tendresses animales », Sabine Petit
17h Lectures et scène ouverte poétique, lecture dansée par Véronique Jeannenot
Restitution des ateliers d’écriture
19h Apéro poétique et restauration
20h30 Haïkus poétiques en mots, en chansons et en illustrations.
Violette Guyot et les éditions Le chant des Muses
Poétesse-chanteuse, elle aime la légèreté dans la profondeur à moins que ça ne soit l’inverse. Tantôt drôle, touchante, voire insolente, elle chante ses poèmes en s’accompagnant au ukulélé
21h30 Lectures :
La nuit de la bouche, d’Étienne Michelet, 2019
Lettres à Lou, de Guillaume Apollinaire, 1915
Erossongs, de Nancy Huston, 2018
21h30 Film : THE PILLOW BOOK
Peter Greenaway | 1996 | 2h06 | France, Grande-Bretagne,Pays-Bas
Nagiko a hérité de son père l’art de la calligraphie, auquel elle voue, comme lui, une passion sans limite. A chacun de ses anniversaires d’enfant, Nagiko se souvient que son père écrivait ses vœux sur son visage. Aujourd’hui, quelque vingt ans plus tard, la jeune femme recherche l’homme qui saura couvrir son corps d’un flamboyant poème. Elle se lie avec Jérôme, un Anglais, qui la persuade d’être le pinceau plutôt que le papier, et d’écrire sur sa peau à lui le texte qu’il fera ensuite lire à un éditeur.
“ Toile postmoderne sur laquelle Greenaway éjecte une explosion audacieuse d’érotisme asiatique. Greenaway n’a jamais été aussi juste. Poétique. Le cinéaste filme les corps – sublime nudité calligraphiée – avec amour. Il les met en lumière, les immortalise. (…)Duplicité et contradiction toujours, c’est sur les corps, enveloppes mortelles dont le temps est compté, que Nagiko inscrit ses mots. (…) Les livres brûlent. (…) Ode à l’écriture, plus qu’à la littérature, The Pillow Book est le film d’un artiste amoureux de l’art, un conteur passionné, un marginal assumé. » Sens Critique
Participation libre sauf repas et boissons