Evénement
Olivier Lacut Julie Sévilla-Fraysse François Bettencourt
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Gratuit
NOTE DE L' AUTEUR
Je vous souhaite des rêves à n’en plus finir et l’envie furieuse d’en réaliser quelques-uns. Je vous souhaite d’aimer ce qu’il faut aimer et d’oublier ce qu’il faut oublier. Je vous souhaite des passions, je vous souhaite des silences. Je vous souhaite des chants d’oiseaux au réveil et des rires d’enfants. Je vous souhaite de respecter les différences des autres, parce que le mérite et la valeur de chacun sont souvent à découvrir. Je vous souhaite de résister à l’enlisement, à l’indifférence et aux vertus négatives de notre époque. Je vous souhaite enfin de ne jamais renoncer à la recherche, à l’aventure, à la vie, à l’amour, car la vie est une magnifique aventure et nul de raisonnable ne doit y renoncer sans livrer une rude bataille. Je vous souhaite surtout d’être vous, fier de l’être et heureux, car le bonheur est notre destin véritable.
Jacques Brel
NOTE DE MISE EN SCÈNE
« Dire Brel »…
Cela fait déjà quelques années que Jacques Brel « me suit » dans ma vie d’homme et d’artiste. Je l’ai écouté adolescent, j’ai été fasciné par la puissance de ses textes, par la force de son incarnation sur scène, son côté « sportif », son côté acteur, son coté poète. Brel, c’est un interprète exceptionnel et d’une sensibilité extrême. C’est un « marathonien » et un « sprinteur » de la scène ! Je l’ai adoré dans « L’emmerdeur » avec Lino Ventura ou dans « L’aventure, c’est l’aventure » de Claude Lelouch. Brel fait donc partie de ma vie. Brel le chanteur, Brel l’acteur, Brel le poète… Il m’a parfois aidé à mieux comprendre nos difficultés à « être vivant », à aimer, à grandir. 40 ans après sa mort, il n’est jamais aussi présent dans ma vie. J’avais donc envie de partager avec vous, ses réflexions d’artiste et d’homme, mais le « dire » pas le « chanter »… C’est lui le chanteur, moi je suis un « passeur de mots ». Mais j’avais aussi envie d’entendre sur scène et de faire réentendre sa musique. Comme une évidence, deux instruments se sont imposés à moi : le piano et le violoncelle et quelle chance d’avoir à mes côtés François Bettencourt et Julie Sévilla-Fraysse pour faire résonner les sons, entendre la musicalité et la puissance de Jacques Brel.
Pour finir et pour paraphraser le poète, « Je vous souhaite des rêves à n’en plus finir… » et de « Rêver un impossible rêve ».
Olivier Lacut