Événement
Farouk Mardam-Bey, présentation, lecture en arabe
Elias Sanbar, lecture en français
Wissam Joubran, accompagnement musical au 'oud
Lieu de l'événement
Date(s)
Organisé par
Profil de l'événement
Tout public
Gratuit
A l’occasion de la Journée de la Terre en Palestine, cette séance exceptionnelle est consacrée à Mahmoud Darwich, l'un des plus grands poètes du XXe siècle, figure de proue de la poésie palestinienne et arabe.
Né à Birwa en Galilée (Palestine) en mars 1941 et décédé en 2008 aux Etats-Unis au cours d’une opération chirurgicale, Mahmoud Darwich est incontestablement l’un des plus grands poètes du XXe siècle. Son œuvre foisonnante, qui ne compte pas moins de vingt recueils de poèmes auxquels s’ajoute une bonne dizaine d’ouvrages en prose, lui a valu une large popularité, et il a réussi son pari de la conserver tout en se renouvelant sans cesse. Tour à tour lyrique et épique, enracinée en Palestine et habitée par son histoire et ses paysages naturels, sa poésie a fait de la tragédie de son pays une métaphore universelle.
Profondément engagé dans la lutte de son peuple, il n'a pour autant jamais cessé d'espérer une paix juste. Élu membre du comité exécutif de l'OLP en 1987, il quitte l'organisation en 1993 pour protester contre les accords d'Oslo qui, selon lui, trahissent la lutte du peuple palestinien. Après plus de 30 ans de vie en exil, il a pu rentrer en 1995 sous conditions en Palestine, où il est enterré près de Ramallah.
Ses œuvres lui ont valu de multiples récompenses dans le monde entier, et il a été publié dans au moins vingt-deux langues.
Depuis 1993, l’écrivain palestinien Elias Sanbar a régulièrement traduit en français les nouveaux recueils de Mahmoud Darwich, dont il était un proche ami. C’est lui-même qui lira une sélection de poèmes extraits notamment de Pourquoi as-tu laissé le cheval à sa solitude ? et de Ne t’excuse pas.
Farouk Mardam Bey, qui les a édités chez Actes Sud, les lira en arabe, et le musicien Wissam Joubran, qui a souvent accompagné le poète dans de mémorables récitals, lui rendra de nouveau hommage par des improvisations au ‘oud.