Virgule

Adaptation du recueil poétique Virgule de Samantha Barendson

Adaptation et mise en voix et mise en scène de Christelle Tarry

Elle a une vie bien organisée, elle est heureuse, elle a un mari qu’elle aime, des passions, le goût de la fête, des amis et en particulier Léonard. Son meilleur ami depuis le lycée, celui avec qui elle partage tout. Le jour où Léonard est percuté par une voiture son monde vacille.

Léonard se retrouve dans une chambre d’hôpital plongé dans le coma. Coma en espagnol veut aussi dire « virgule ». Alors elle décide d’être forte pour deux, que ce  coma, ne sera qu’une virgule, comme un temps de respiration, un temps suspendu avant de reprendre son souffle et de repartir.

Elle va lui rendre visite chaque jour, pour qu’une voix l’accompagne, qu’il ne soit pas seul, pour  que l’amitié continue à tisser son fil. Pour que la mort ne triomphe pas. En monologuant face à Léonard, c’est aussi à elle-même qu’elle parle. Les certitudes se craquellent et se renforcent aussi, c’est selon. L’amour, l’amitié, la famille, le travail, le mariage pour tous, le couple, le milieu hospitalier ; autant de thème interrogés dans ses réflexions.

Avec sensibilité, tendresse et une bonne dose d’humour, nous allons vivre ces heures hors du temps dans le calme d’une chambre d’hôpital, avec notre héroïne, qui elle ne manque pas d’imagination et d’énergie, pour prendre la vie à bras le corps et la transmettre à Léonard et aux spectateurs, témoins de son amitié sans faille et de sa force de vie.

Extrait « Coma en espagnol signifie également virgule. J’aime cette idée de pause, de court temps d’arrêt, de respiration, avant de passer à autre chose. Ton coma ne sera pas trop long, le temps d’un soupir, tu traversais la rue virgule, tu te réveilles et souris point. Tu diras Où suis-je ? et je répondrai Tu as traversé la rue et tu as atterri dans ce lit. La vie reprendra son cours et nous pourrons rire de cette absurde mésaventure, de cet accident typique du XXI^e siècle. »